Archéologie

“Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”
J’emprunte cette maxime au chimiste Lavoisier pour l’appliquer à la polymère. Avec la pâte crue, en effet, rien n’est gaspillé, tout peut se recycler. Que l’on mélange des restes pour en faire de la pâte Beurk destinée à servir de support ou de remplissage invisible, que l’on transforme des couleurs disparates en jolie plaque rayée, en marbré réussi ou en Natacha Beads, il est vraiment rare que l’on perde de la pâte ou qu’elle finisse à la poubelle.
Même les vieilles cannes ou la pâte sèche peuvent être récupérées (arrosez-les d’une brume d’eau et laissez-les ramollir dans une boîte hermétique pendant quelques heures, vous verrez que vous pourrez ensuite malaxer à nouveau la pâte et la réutiliser)

Il y a quelques temps j’avais vu ce tuto de Anna Anpilogova qui expliquait comment réaliser de jolies perles rainurées à partir d’un bloc rayure.
J’avais gardé en tête l’utilisation de la lame ondulée (que nous avons tous) et dont on ne se sert finalement pas beaucoup. Dans mon cahier d’idées, j’avais noté : “plutôt que fabriquer un bloc rayé, essayer d’exploiter mes cannes les plus anciennes”
Vous savez, celles qui ne vous inspirent plus vraiment et sont un peu trop sèches pour être travaillées telles quelles ?

Après un peu d’archéologie au fond de mes boîtes de cannes, voici toute une série de pendentifs, boucles, perles et broches très différents.
Des tons et motifs très subtils pour Lán et Bouthan, plus dynamiques pour Vibrato et des acajou profond pour Maduro.

Lán
(bleu en chinois)

Ci-dessus, 2 pendentifs dans des tons bleu céramique et des perles cylindriques
(Inutile que je vous dise à quel point je me suis bien “amusée” à les poncer une à une)

Bouthan

Divers pendentifs, des boucles d’oreilles et un lariat.

Vibrato

 Un pendentif et des perles

Maduro
Un pendentif, un lariat et une broche