Nymphéas

Ce qui est bien avec la pâte polymère c’est que, comme avec l’émail dont les couleurs ne se révèlent qu’après cuisson, l’on découvre après que les pièces aient été cuites et poncées si elles sont réussies ou pas, si elles réservent d’agréables surprises.
Et là, très très bonne surprise !

Pour ces lentilles, encore et toujours à la recherche de certains effets pour ce projet, j’ai tenté des mélanges de peinture à l’huile et de poudres iridescentes sur une pâte translucide habillée de feuille d’argent.
L’effet est un peu similaire à celui du Mokume Gane* mais les couleurs sont plus mêlées et la feuille d’argent disséminée en petites touches.

Les différents tons de vert et de bleu, les couleurs en traînées, comme des algues dérivant, les touches d’argent imitant des reflets, des éclats de lumière sur l’eau : ces pastilles me font irrésistiblement penser à la série de toiles de Monet : Les Nymphéas
Je les adore. Je me creuse encore la tête pour trouver comment les exploiter mais il est certain que je referai une série en variant les couleurs et les formes.
La photo ne rend malheureusement pas l’impression de profondeur des couches de couleurs superposées mais on a quand même une petite idée de l’effet.

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*J’expliquerai la technique du Mokume Gane dans un prochain article avec quelques exemples. En attendant voici un tutoriel trouvé sur le Net et qui détaille bien la marche à suivre.